Édition du lundi 26 septembre 2016
La ministre de la Culture signe une charte avec les gens du voyage
La ministre de la Culture, Audrey Azoulay, a signé jeudi dernier une charte d’objectifs Culture-gens du voyage et tsiganes de France (GDVTDF) avec comme objectifs principaux de « modifier le regard que la société porte » sur cette communauté et de « faire découvrir et valoriser son patrimoine culturel ».
Signée avec neuf associations nationales de voyageurs, à l’initiative du président de la Commission nationale consultative des gens du voyage (CNCGDV), Dominique Raimbourg, « cette charte est l’aboutissement d’un travail intense de concertation et d’échanges pour faire connaître la culture des gens du voyage », explique Audrey Azoulay dans un communiqué. Les traditions des gens du voyage « constituent une richesse culturelle présente dans l’ensemble de nos régions et elles doivent être davantage reconnues », ajoute la ministre.
La charte indique « le rôle stratégique » du ministère en listant les actions que ce dernier aura à mener. Le ministère s’engage ainsi à « faire accéder les GDVTDF à l'ensemble des dispositifs interministériels en place », « à diffuser la présente convention auprès des directions régionales des affaires culturelles (Drac) et proposer sa déclinaison régionale », ou encore « à développer des actions contractuelles ayant trait à l'animation de territoires éloignés de la culture mais traversés par l'itinérance des GDVTDF dans le cadre d’une meilleure coordination entre l’action de l’Etat et des collectivités territoriales ».
Les « champs d'intervention » sont nombreux : modifier le regard de la société sur les minorités culturelles, lutter contre la discrimination, l’intolérance et le racisme, reconnaître la citoyenneté, la mémoire, les identités, les cultures, les métiers et les savoir-faire des gens du voyage, valoriser et protéger les arts forains et circassiens, faire découvrir leurs patrimoines culturels matériels et immatériels, donner aux gens du voyage le meilleur accès à l'offre culturelle de notre pays, ou encore lutter contre la fracture numérique et développer des actions pour que l’ensemble des gens du voyage puisse s’approprier ses usages.
De son côté, la CNCGDV qui a retenu « la culture comme l’une de ses priorités de travail », a créé un groupe de travail spécifique, placé sous la responsabilité du représentant du ministère à la commission. Cette charte implique également le secrétariat général et l’ensemble des directions sectorielles du ministère. Les partenaires de la charte se donnent trois ans pour dresser un état des lieux de leurs travaux.
Télécharger la charte.
Signée avec neuf associations nationales de voyageurs, à l’initiative du président de la Commission nationale consultative des gens du voyage (CNCGDV), Dominique Raimbourg, « cette charte est l’aboutissement d’un travail intense de concertation et d’échanges pour faire connaître la culture des gens du voyage », explique Audrey Azoulay dans un communiqué. Les traditions des gens du voyage « constituent une richesse culturelle présente dans l’ensemble de nos régions et elles doivent être davantage reconnues », ajoute la ministre.
La charte indique « le rôle stratégique » du ministère en listant les actions que ce dernier aura à mener. Le ministère s’engage ainsi à « faire accéder les GDVTDF à l'ensemble des dispositifs interministériels en place », « à diffuser la présente convention auprès des directions régionales des affaires culturelles (Drac) et proposer sa déclinaison régionale », ou encore « à développer des actions contractuelles ayant trait à l'animation de territoires éloignés de la culture mais traversés par l'itinérance des GDVTDF dans le cadre d’une meilleure coordination entre l’action de l’Etat et des collectivités territoriales ».
Les « champs d'intervention » sont nombreux : modifier le regard de la société sur les minorités culturelles, lutter contre la discrimination, l’intolérance et le racisme, reconnaître la citoyenneté, la mémoire, les identités, les cultures, les métiers et les savoir-faire des gens du voyage, valoriser et protéger les arts forains et circassiens, faire découvrir leurs patrimoines culturels matériels et immatériels, donner aux gens du voyage le meilleur accès à l'offre culturelle de notre pays, ou encore lutter contre la fracture numérique et développer des actions pour que l’ensemble des gens du voyage puisse s’approprier ses usages.
De son côté, la CNCGDV qui a retenu « la culture comme l’une de ses priorités de travail », a créé un groupe de travail spécifique, placé sous la responsabilité du représentant du ministère à la commission. Cette charte implique également le secrétariat général et l’ensemble des directions sectorielles du ministère. Les partenaires de la charte se donnent trois ans pour dresser un état des lieux de leurs travaux.
Télécharger la charte.
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